Je savais je l’ai ressenti.
Mon cœur pleure,
mon cœur fait tant de bruit qu’il comble tous les bruits extérieurs.
Un verre, deux, trois,
pour ne plus rien ressentir.
Boire pour ne plus sombrer
dans les mots des indifférents qui pillent le cœur des femmes sans regret.
Je,
oui moi,
JE veux consumer tous les vices de cette planète avec le goût amer,
le goût de la défaite,
Le goût d'avoir perdu tout contrôle de moi-même .
Pourtant malgré moi,
j’avais encore l’espoir
que ça arriverait
mais il n’a rien compris.
Ne pas comprendre est plus facile.
La facilité virtuelle ou non est d’actualité.
Je me sens fragile, seule, faible.
Je vais m’écraser au sol,
disparaître,
disparaître et revenir quand je serais relever.
On se relève toujours,
c’est écrit.
Croyez bien que je ne me comprends pas moi-même.
Je l’aime
même s’il me blesse,
il me fait souffrir,
non j’inverse.
Je me blesse
et je souffre
parce qu’il ne sait que me faire don
de son indifférence.
C’est tout ce que je mérite,
une punition bingo !
Même si on a fait l’amour
sans sentiment
ça ne compte pas.
Sauf que lui il pouvait,
moi non.
Là encore une histoire d’actualité
bien malheureusement.
Je souffre
car je ne le comprends pas.
C’est tout au moins ce qu’il me dirait
le plus clairement possible dans son argot.
J’écris ici
parce que tous le monde s’en fout.
Même lui.
Et même si je toucherais
encore à sa petite personne,
pour le faire réagir,
ça ne l’empêchera pas de continuer
voir faire perdurer l’ignorance à mon égard.
De son jouet
tant désiré
je suis devenue
poupée de chiffon usée
à jeter dans son coffre à jouets.
De toute façon
je n’ai plus rien à perdre.
Le net sans lui
c’est comme se retrouver en plein désert
ou seule
dans un pays étranger.
Je voudrais partir.
On va se dire adieu
et je vais partir un jour,
je dois le faire
ça sera le seul échappatoire
pour plus que je lui fasse du mal
par mes mots tordus et déprimants.
Tout oublier,
tout effacer
ne plus rien retenir
ne plus avoir le goût de lui.
Pourquoi me dit il
« je reviendrais si… » ?
On ne revient jamais sur l’indifférence.
Je suis l’indifférence pour lui.
Je ne suis rien.
Rien d’autres.
Garde tes promesses !
D’un fil de nylon que tu m’as offert
y a plus de trois ans
j’en ai fait un cordage solide en tout temps.
De tes temps de promesse
à tes temps de tendresse.
Mais la ficelle est cassée
depuis longtemps,
un temps où tes mots déversant
non ressenti
on prit place vers l’abandon.
Trop longtemps
même si j’en tiens toujours les bouts.
Alors oui,
il me fait souffrir
et je l’aime encore.
Je sais qui il est
et je l’aime malgré moi.
C’est cela l’amour ?
Aimer et souffrir sans raisons ?
Je lutte contre mes sentiments,
je voudrais les faire disparaître.
Ainsi tout serait plus facile.
Mais pourquoi lui
pourquoi moi ?
Faut il du courage
pour oublier celui qu’on aime ?
Partir,
déployer mes ailes,
ne plus me retourner,
les mots sont si faibles
pour d’écrire mon mal être.
Pourtant,
un jour,
je devais
lui faire confiance.
Merci
à toi qui passera
un jour ici,
merci
pour cette cicatrice
qui ne partira pas .