Envol d'une faim.

La lune prend son espace, mon cœur s’apaise, ainsi tombe le voile du noir. Je ne peux vous voir, vous effleurer, de vous je suis beaucoup trop éloignée. Je ne peux qu’imaginer un bout de toile inachevée, une colline qu'il me plait de caresser, par mes lèvres vous embrasser. J’aime parcourir votre source enchantée, aimer ainsi vos douces senteurs boisées et pouvoir m’enivrer de vous à l’infini. La grande vague c'est engouffrée, nous allons sûrement chavirer ! Attention de ne pas vous noyer, venez dans mes bras je vais vous serrer. Mon cœur qui bat pour vous a besoin de votre amour, besoin de vous, envie de vous, envie de vos lèvres pour y déposer les miennes, envie de votre chaleur qu'elle m'emmène vers un ailleurs, un autre sens, un autre temps. A nouveau une folle envie me surprend de sentir vos mains caressantes entre mes jambes et mes lèvres, survenant à pas de loup d’une désireuse envie troublante de votre corps épousant la courbe de mes reins. Me lover dans toute votre tendresse appréciant devenir votre maîtresse, je viens plonger vers votre doux baiser volé, sur le coin de vos lèvres frôlées. Ma grande imagination s’envole d’une caresse à peine posée, sur votre bouche étonnée. Séduction, amour, passion, attirés, enlacés, désirés, je le veux. C’est ainsi que j’aime vous admirer. Temps nouveau envie de vous mon cœur. De vos brûlants baisers, d’instants censurés, de vos caresses en pleine chute à l’effleurement de vos doigts sur l’extrémité de mes seins, de va et vient tout en douceur, de votre sexe dans ma bouche le connaissant par cœur, de vos mains qui me touchent à mon regard brûlant qui vous réclame, où, tout contre votre corps je deviens femme fatale, soumise à toutes vos envies. Tant envie renouvelée de partager nos câlins, nos jeux coquins, aux instants libertins. Soudainement votre langue mutine vient effleurer la mienne, vous me donnez des idées coquines…